D'après le média, une telle initiative permettra d'y créer de nouveaux emplois et d'effectuer des programmes de diversification de l'économie, qui dépend presque exclusivement des exportations de pétrole, ce qui est primordial pour entreprendre le programme de réformes Vision 2030.
Comme le souligne le site Vestifinance, lors de la visite de Donald Trump à Riyad en mai dernier, ce dernier a évoqué des accords commerciaux et militaires conclus avec l'Arabie saoudite pour un montant de 200 milliards de dollars. Pourtant, neuf mois plus tard, seulement une partie de ces contrats ont été réalisés.
Le média estime que les investisseurs américains pourraient être effrayés par la campagne anticorruption initiée par le prince héritier en novembre dernier contre l'élite saoudienne.
«Le prince doit établir des relations dans le milieu international des affaires après les interpellations dans l'hôtel Ritz Carlton l'année dernière», a indiqué Gregory Gauze, chef du département des relations internationales de la Bush School of Government and Public Service, au Texas.
Début novembre, le Comité suprême anticorruption d'Arabie saoudite, dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a ordonné l'arrestation de dizaines de personnalités influentes, dont des membres de la famille royale, d'anciens ministres, des militaires et des chefs d'entreprises. Selon le journal The National, le procureur général a déclaré qu'il estimait qu'au moins 100 milliards de dollars avaient disparu dans divers détournements au cours des dernières décennies.