L'attentat contre Skripal est une provocation des services secrets britanniques, estime Yakov Kedmi, ancien chef d'un service de renseignement israélien.
Selon lui, l'ex-espion russe Sergueï Skripal ne présente aucun intérêt pour les services secrets russes car il ne dispose pas d'informations sensibles.
«Premièrement, il n'y a aucune preuve du fait que Skripal ait été empoisonné par le gaz Novitchok (A-234). Les Britanniques n'en ont fourni aucune preuve. La logique suggère que Skripal ne présente pas d'intérêt pour le renseignement militaire russe», a indiqué l'expert à la chaîne de télévision Zvezda.
Si la Russie avait voulu supprimer son ex-agent, elle l'aurait fait de façon à ne pas laisser de trace en utilisant un gaz qu'il est impossible de détecter, souligne-t-il.
«Il n'y a rien qui prouverait que la Russie l'a fait, que des spéculations», affirme-t-il.
Le 4 mars 2018, Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. M. Skripal a reçu l'asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d'agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis.