«Les décisions au sujet des mesures de rétorsion à l'encontre du Royaume-Uni ont été décidées et la partie britannique en sera informée très prochainement, mais pas dans les heures qui viennent», a fait savoir la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, tard dans la nuit du 16 mars.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précédemment déclaré que les déclarations de l'Occident sur l'implication de Moscou dans l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia avec l'agent innervant Novitchok (A-234) suscitent un profond étonnement de Moscou.
«La vague a été soulevée en Grande-Bretagne. Cela ne peut pas ne pas susciter notre profond étonnement, dont nous avons déjà fait part», a signalé Dmitri Peskov.
Il a rappelé une nouvelle fois que Moscou n'avait rien à voir avec l'empoisonnement de Sergueï Skripal.
«La Russie a répété à maintes reprises qu'elle n'y était pour rien. En l'occurrence, il est évident que des preuves un tant soit peu intelligibles n'existent pas», a-t-il relevé.
Le 11 mars, la Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'implication dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations. Qualifiant l'affaire de «provocation», la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a de son côté estimé que les propos de la Première ministre britannique étaient un «cirque en plein parlement».