«Maintenant, la folie d'une guerre se propage de nouveau à travers le monde et notre pays courageux doit encore une fois se préparer à surmonter de grands obstacles», lit-on dans ce discours.
Élisabeth II «revient» également sur la Seconde Guerre mondiale et notamment sur l'allocution de son père, George VI.
«Je n'ai jamais oublié le chagrin et la fierté que j'ai ressentis lorsque ma sœur et moi étions réunies autour de la nursery et avons écouté les mots inspirants que mon père [George VI, ndlr] a prononcé en ce jour fatidique de 1939 [au début de la Deuxième Guerre mondiale, ndlr].»
Ensuite, la reine «dit» qu'elle n'aurait jamais pu imaginer qu'«un jour ça serait à elle d'assumer cette responsabilité solennelle et terrible».
«Pourtant, quelles que soient les horreurs qui nous attendent, les qualités qui nous ont aidé à maintenir notre liberté intacte, déjà deux fois pendant ce triste siècle, seront de nouveau notre force», indique le document.
À la fin de son allocution, la reine «bénit» son pays pour lutter contre ce «nouvel mal».