Un groupe de chercheurs américains de l'Université d'État de l'Arizona, avec l'archéologue Curtis W. Marean à sa tête, ont fait la conclusion que lors de l'éruption du supervolcan indonésien Toba il y a environ 74.000 ans, un peuple sud-africain n'a pas été touché par cette catastrophe, écrit la revue Nature.
Les chercheurs ont découvert dans le sol du littoral sud-africain, à 9.000 kilomètres de Toba, des fragments de verre volcanique qui sont descendus avec la cendre après l'éruption, lorsqu'une grande quantité d'aérosols a été émise dans l'atmosphère.
Ayant étudié les traces de présence humaine dans cette région, les scientifiques ont constaté que les habitants de l'Afrique du Sud n'ont pas été touchés par l'éruption de Toba et sont restés dans cette zone. Cela s'explique par le fait qu'ils ont pu trouver assez de ressources pour subvenir à leurs besoins sur le littoral, devenu une sorte d'oasis.
Les supervolcans sont considérés comme l'un des phénomènes les plus dangereux pour le climat terrestre. Selon les spécialistes, Toba a été à l'origine de la disparition de nombreuses espèces sur notre planète et du refroidissement mondial.