«Je souhaiterais que Anne Hidalgo et Valérie Pécresse et les présidents des départements qui sont autour de Paris intra-muros peut-être viennent à mon ministère et qu'on regarde ensemble comment on peut faire en sorte que cette décision soit moins brutale pour les automobilistes.»
Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, a tenté, mardi 13 mars, sur France Inter, de jouer les intermédiaires entre Anne Hidalgo, maire de Paris et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. La pomme de discorde entre les deux femmes politiques? La piétonnisation des voies sur berge, un sujet qui fâche déjà Anne Hidalgo avec les automobilistes, la justice et une partie des Parisiens.
En outre, aucune solution de substitution n'a été proposée aux franciliens qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture. La présidente de la région Ile-de-France a proposé à cet effet une série de mesures.
#VoiesSurBerge: les mesures compensatoires indispensables que je réclame pour les Parisiens et pour les Franciliens ▶️https://t.co/03UetgAZfC pic.twitter.com/IAqYa9fTCL
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 9 марта 2018 г.
La mairie de Paris va-t-elle continuer son entêtement afin de faire plaisir à une frange des Parisiens, dont nous avons rencontré quelques représentants?
Même ceux-ci semblent mitigés dans leur soutien, expliquant en substance à notre micro que s'ils trouvent la mesure sympathique, ils admettent qu'elle ne réglera pas le problème.