Imad Ahmed al Hassan a indiqué à Sputnik que son œil gauche ne voyait plus du tout et que sa perte de vision du côté droit était de 90%. Il ne distingue plus que la lumière et l'obscurité. Il a déjà subi une intervention en Syrie, pourtant, les chirurgiens n'ont pas réussi à améliorer sa situation.
«Certains médecins m'ont recommandé d'aller en Russie pour continuer le traitement. Depuis deux ans et demi, je n'arrive pas à sortir de chez moi sans aide», a-t-il précisé à Sputnik.
Imad Ahmed al Hassan est en outre revenu sur sa vie d'avant la guerre. Il faisait des études à la faculté de droit, mais a décidé de prendre part au conflit armé pour défendre sa patrie. Après deux mois d'entraînement, il a été envoyé à Deir ez-Zor.
«Neuf mois après mon service, alors que je montais la garde, des terroristes ont ouvert le feu sur moi. Lors de cet affrontement, mon fusil a été endommagé et m'a explosé dans les mains. Des fragments ont touché mes yeux. Je suis tombé par terre aveuglé, le sang coulant de mes yeux», a précisé l'interlocuteur de Sputnik.
Ses camarades l'ont emmené à l'hôpital de Deir ez-Zor, mais les médecins l'ont envoyé à Damas jugeant son cas trop difficile.