«Un grand groupe de chercheurs continue d'affirmer qu'Hitler a réussi à s'échapper et qu'il a tranquillement vécu en Amérique latine jusqu'à la fin des années 1970 et qu'il y a eu des enfants», a-t-il rappelé.
Cette version repose sur des témoignages invérifiables de personnes décédées. En réalité, il n'existe aucune preuve objective permettant d'affirmer qu'Adolf Hitler a fini ses jours en Amérique du Sud, a ajouté M.Khristoforov.
Dans les Archives centrales du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) sont conservées des preuves matérielles recueillies durant l'enquête menée sur le suicide d'Adolf Hitler, a indiqué l'historien.
«Des fragments de la mâchoire d'Hitler sont conservées comme preuve matérielle. C'est pourquoi toutes les autres versions du destin d'Hitler sont indéfendables», a-t-il souligné.
«Tout d'un coup, […] il [le professeur américain, ndlr] a sorti de son maroquin une radiographie de la mâchoire d'Hitler faite de son vivant. Cette radiographie était à la disposition de services spéciaux américains depuis la fin de la guerre», a raconté M.Khristoforov.
Selon lui, le visiteur américain a attentivement étudié la radiographie et les morceaux de la mâchoire conservés aux Archives du FSB et conclu qu'ils provenaient bien de la mâchoire reproduite sur le cliché.
«Je pense que si les résultats [de la comparaison, ndrl] n'avaient pas coïncidé, cela aurait fait du bruit dans les médias. Mais il est reparti et aucune information sur sa visite n'a alors été rendue publique», a conclu l'interlocuteur de Sputnik.