Jeudi 8 mars, Donald Trump a signé des taxes sur les importations aux États-Unis d'acier (25%) et d'aluminium (10%).
«Aujourd'hui je défends la sécurité nationale américaine. J'instaure des taxes sur les importations d'acier et d'aluminium étrangers. Nous aurons une taxe de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium importés», a déclaré le Président américain, cité par Fox News.
Expliquant la nécessité de changements, il a déclaré la veille que l'industrie américaine de l'acier et de l'aluminium était morte et que les États-Unis étaient perdants dans tous les accords commerciaux.
La décision du Président américain a provoqué de vives réactions dans le monde.
Le ministère japonais des Affaires étrangères a fait savoir dans une déclaration que le Japon déplorait l'introduction des taxes sur les importations d'acier et d'aluminium, qui pourrait avoir un impact sur les entreprises japonaises, mais aussi sur les relations entre les États-Unis et l'Organisation mondiale du commerce.
Une réaction est également venue de Chine, qui se propose de prendre des mesures appropriées pour défendre ses droits et intérêts, selon Wang Hejun, directeur du département de la protection commerciale au ministère chinois du Commerce.
Les regrets de la France suite à cette mesure du Président américain ont été exprimés par Bruno Le Maire, selon lequel les réponses à apporter selon évaluées avec les partenaires européens.
La France regrette les annonces de @realDonaldTrump sur les tarifs sur l’aluminium et l’acier.
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) 8 марта 2018 г.
Une guerre commerciale ne fera que des perdants.
Avec nos partenaires européens, nous allons évaluer les conséquences sur nos industries et les réponses à apporter.
L'Union européenne envisage une triple réponse à la taxation des importations d'aluminium et d'acier imposée par Donald Trump. Ainsi, les États-Unis pourraient faire face, à leur tour, à une nouvelle taxation sur des produits comme le beurre de cacahuète, les myrtilles ou le jus d'orange, exportés en Europe.
Le 2 mars, à une semaine de la décision de Donald Trump, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré, en annonçant des contre-mesures éventuelles visant les produits américains, que «nous aussi, nous pouvons être stupides».