Lors des élections générales italiennes, le Parti démocrate (PD) de l'ancien Premier ministre Matteo Renzi réaliserait, selon les premiers résultats du dépouillement des bulletins, son plus mauvais score depuis sa fondation en 2007.
Selon plusieurs prévisions, le PD se situera entre 18% et 19% aussi bien au Sénat qu'à la Chambre des députés.
Les Italiens n'ont cependant donné de majorité à aucun des partis anti-système et d'extrême droite qu'ils ont plébiscité, mettant le pays en situation de blocage politique.
Si les premières projections sont confirmées, aucun des trois grands blocs en compétition ne pourra gouverner seul, souligne Reuters. Certains scénarios supposeraient une coalition plutôt eurosceptique, voire de nouvelles élections.
Le patron du PD, M.Renzi, envisagerait désormais la possibilité de démissionner, selon l'agence AGI. La décision devra cependant être prise de manière collégiale par la direction du parti.
La coalition de droite formée autour du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi est donnée en tête, devant le Mouvement anti-système Cinq Etoiles (M5S), qui opère une percée spectaculaire et devient ainsi le premier parti politique italien.
Le mouvement Liberi e Uguali (Libres et Égaux), formé de dissidents de gauche du PD, est également très en deçà de ses attentes avec un score inférieur à 5%, selon les projections.