Ayant analysé la composition des eaux au nord-ouest du Canada pendant l'été, lorsque la fonte du pergélisol a lieu, des scientifiques néerlandais et britanniques se sont aperçus de la concentration élevée de carbone ancien ainsi que de dioxyde de carbone, rapporte la revue IOPscience.
En revanche, l'analyse du taux de carbone dans les eaux arctiques du Canada a été rendue difficile par le fait que les scientifiques ignoraient quelle quantité de gaz devait se diffuser dans l'atmosphère sans affecter le climat.
De plus, il ne faut pas oublier que les couches d'eau pourraient contenir aussi bien du carbone ancien que du carbone récent, c'est-à-dire venant de s'implanter dans le pergélisol.
Malgré la nécessité d'effectuer des recherches approfondies sur ce sujet pour confirmer leur hypothèse, les scientifiques soulignent que les résultats obtenus sont déjà suffisamment alarmants et attestent de l'impact négatif de tels processus sur la vitesse du réchauffement climatique.