Les foudres en boule représentent un phénomène météorologique rare et encore insuffisamment expliqué. Elles se présentent sous la forme d'une sphère lumineuse d'une vingtaine de centimètres de diamètre qui peut apparaître au cours d'un orage. Néanmoins, leur nature n'a pas encore été profondément étudiée. Des scientifiques finlandais et américains semblent avoir fait une percée dans l'éclaircissement de cette question, écrit la revue Science Advances.
Un skyrmion, quant à lui, est une superposition quantique de baryons et d'états de résonance, ou plus simplement un vortex ou tourbillon de spin sur une surface, qui peut être créé par la pointe d'un microscope à effet tunnel.
Quoique les véritables skyrmions n'aient pas encore été découverts, leurs analogues les plus proches sont des structures bidimensionnelles composées de matériaux magnétiques ou bien de matières comme le siliciure de manganèse. Des tourbillons de cette nature apparaissent tout seuls dans des conditions particulières, par exemple au contact de températures proches du zéro absolu.
«Il est très surprenant que nous ayons réussi à créer un nœud synthétique électromagnétique, une foudre en boule quantique, en n'utilisant que deux courants électriques antipodaux. Tout ceci atteste du fait que des foudres en boule naturelles de ce type peuvent se former à partir de "foudre ordinaire"», a expliqué M.Möttönen.