Selon M.Eskin, «George Soros a toujours été un ennemi systémique d’Israël. Sa fondation Open Society a soutenu et soutient toujours les structures qui sapent les fondements de l’État hébreu. Elle ne se limite pas à financer les démarches anti-israéliennes, mais s’ingère dans des processus politiques du pays».
M.Soros s’est «ingéré dans des campagnes électorales en Israël pour porter au pouvoir des représentants de la gauche libérale». Qui plus est, «le département d’État américain a activement participé à ces efforts anti-israéliens», affirme l’expert.
«Pendant la campagne électorale en Israël, le département d’État a versé 350.000 dollars à l’organisation OneVoice International en vue d’œuvrer contre l’élection de M.Netanyahu. Ces fonds ont été envoyés au groupe V15 en Israël qui a recherché des informations négatives sur M.Netanyahu. Devinez qui a fondé cette structure libérale mondialiste en 2003? C’était George Soros», note M.Eskin dans un article publié sur Ria.ru.
La confrontation entre George Soros et Benjamin Netanyahu s’est poursuivie début février 2018 quand ce dernier a lancé une campagne en vue de déporter des milliers de migrants érythréens et soudanais ce qui a provoqué un vif débat dans la société israélienne et des protestations dans le pays. Selon le plan du gouvernement, les migrants africains doivent quitter Israël le 1er avril. Le 4 février, le journal Jerusalem Post a annoncé, citant une source proche de M.Netanyahu, que le Premier ministre accusait George Soros d'avoir lancé une campagne contre le plan d'Israël pour déporter les migrants africains. Le Premier ministre a alors noté que New Israel Fund, un centre de financement de militants et d’actions d’extrême gauche soutenu par M.Soros, participait à cette campagne.
La police israélienne a recommandé à la mi-février au procureur de se pencher sur deux différentes affaires de corruption en lien avec M.Netanyahu.
M.Netanyahu est soupçonné d'avoir reçu 300.000 dollars de pots-de-vin de la part de riches personnalités pour plusieurs services. La police estime également qu'il y a eu corruption dans le cadre d'un accord secret que M.Netanyahu a cherché à conclure avec le propriétaire du quotidien Yediot Ahronot pour que ce journal lui donne une couverture favorable. La police a demandé l'inculpation de M.Netanyahu pour corruption, fraude et abus de confiance. Le Premier ministre clame son innocence et exclut de démissionner.
Dans sa récente interview à Sputnik, le politologue turc Mehmet Ali Güller a aussi estimé que le scandale actuel avait entre autres comme origine une confrontation entre MM.Netanyahu et Soros.
«Les preuves à charge contre Netanyahu ont l'air suffisamment convaincantes et de toute évidence, des actes de corruption de la part du Premier ministre israélien ont effectivement eu lieu. Quoi qu'il en soit, il ne s'agit sans doute pas là tellement de corruption que de lutte entre juifs, qui s'étend jusqu'à Soros», a indiqué M.Güller.