L'explosion qui a frappé vendredi l'état-major général des armées à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, provenait d'une voiture piégée et elle visait «peut-être» une réunion du G5 Sahel, a déclaré vendredi soir le ministre burkinabè de la Sécurité Clément Sawadogo.
«Le véhicule était bourrée d'explosifs, la charge était énorme» et a occasionné d'énormes dégâts. En même temps se déroulait une réunion sur le G5 Sahel, «peut-être qu'elle était visée», a déclaré le ministre lors d'un point presse.
A la suite de l'attaque, Emmanuel Macron a exprimé sa «détermination et le plein engagement de la France, aux côtés de ses partenaires du G5 Sahel, dans la lutte contre les mouvements terroristes». Bien que l'attaque n'ait pas été encore revendiquée, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s'exprimant sur LCI, a estimé de son côté que «Tout laisse à penser qu'il s'agit de groupes terroristes» derrière cette attaque «manifestement coordonnée».