«La réalité de ces menaces est confirmée par la frappe d'hier visant près de 300 manifestants civils à Douma, petite ville en banlieue est de Damas, un des plus importants bastions des terroristes. Selon les dernières informations, quatre personnes ont été tuées lors de cette manifestation spontanée», a-t-il souligné.
Lors des affrontements suivants, des habitants ont tué trois terroristes, a ajouté M.Zolotoukhine.
Depuis le début de la trêve humanitaire, les habitants de la Ghouta orientale sont plus susceptibles de se plaindre de leur situation précaire auprès du Centre russe pour la réconciliation. Les terroristes ne les laissent toujours pas quitter la ville et les obligent à rester chez eux sous la menace d'exécution, a-t-il indiqué.
«Il y a des cas où des habitants locaux demandent aux terroristes de les laisser sortir de la Ghouta orientale contre de l'argent, mais ils refusent. Des membres de groupes armés illégaux saisissent des véhicules individuels de résidents et les utilisent à leurs propres fins. Ils leur [aux civils, ndlr] interdisent d'utiliser les radios, les télévisions et les téléphones portables», a expliqué M.Zolotoukhine.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré lundi qu'à la demande de Vladimir Poutine une trêve humanitaire quotidienne serait instaurée dans la Ghouta orientale à partir du 27 février entre 9h et 14h, heure locale.
Les deux premières trêves humanitaires dans la Ghouta orientale ont été torpillées par les terroristes. Aucun civil n'a pu quitter le secteur. Les forces armées syriennes respectent toutefois le cessez-le-feu et ne réagissent pas aux provocations, a déclaré mardi Vladimir Zolotoukhine.