Le chef de la diplomatie britannique a affirmé ce mardi «considérer avec sérieux» la possibilité de frapper, aux côtés des États-Unis, le gouvernement syrien s'«il y a des preuves de l'utilisation d'armes chimiques» dans le pays, relate Reuters.
«Si nous apprenons que cela a eu lieu et que nous pouvons le démontrer, et s'il y a une proposition d'agir dans laquelle la Grande-Bretagne pourrait être utile, je pense que nous devrions le considérer sérieusement», a lancé Boris Johnson à l'antenne de la BBC.
Vladimir Poutine a qualifié l'attaque américaine d'agression contre un État souverain en violation du droit international et «menée sous un faux prétexte».
Les autorités syriennes ont rejeté les allégations d'utilisation d'armes chimiques, rappelant qu'elles avaient été complétement détruites sous la supervision d'experts internationaux de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur l'incident.