Emmanuel Macron a notamment souligné que la «trêve humanitaire s'appliquait à l'ensemble du territoire syrien, y compris à Afrine».
En outre, selon le Président français, cette mesure doit «être mise en œuvre partout et par tous sans délai pour enrayer l'engrenage de la violence en cours susceptible de mener à une déflagration régionale et d'éloigner toute perspective de règlement politique».
Le 25 février, le vice-Premier ministre turc Bekir Bozdag a déclaré que la résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie n'aurait aucune répercussion sur l'opération menée par l'armée turque dans le canton d'Afrine, cette dernière «visant les terroristes».
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté samedi à l'unanimité une résolution ayant pour objectif d’établir un cessez-le-feu humanitaire de 30 jours sur le sol syrien. Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».