«Si les États-Unis ne sabotaient pas la lutte contre le terrorisme, une victoire complète et définitive aurait déjà été obtenue. Les États-Unis ne sont pas les premiers à critiquer le format d'Astana, car ils n'en sont pas participants. Et pour les tirs et pour ce qui se passe dans la Ghouta orientale, ce sont eux qui en sont responsables», a-t-il déclaré.
Il a souligné que la décision de la Russie d'ouvrir un couloir humanitaire dans la Ghouta orientale pour évacuer les civils sauverait «beaucoup de vies».
«Les initiatives visant à introduire des pauses humanitaires dans d'autres zones et à établir un comité humanitaire international d'évaluation sous l'égide de l'Onu à Raqqa sont très opportunes et rationnelles», a ajouté M.Bondarev.
La porte-parole de la diplomatie américaine, Heather Nauert, avait plus tôt déclaré que le processus d'Astana sur la Syrie avait échoué en raison de la situation dans la Ghouta orientale.
Samedi, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2401, réclamant «que toutes les parties arrêtent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable». Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, et le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Zeid Raad Zeid Al-Hussein, ont salué l'adoption de ce document, en soulignant qu'il fallait commencer par le mettre en œuvre dans la Ghouta orientale.