«La solution militaire n'est pas exclue dans n'importe quelle situation. Nous ne voulons pas être au centre du conflit syrien, mais nous voulons faire tout ce qui est possible pour protéger la population des armes chimiques», a-t-elle indiqué.
La diplomate n'a pas exclu que Washington puisse frapper à nouveau la Syrie, comme en avril 2017, si les informations sur l'utilisation d'armes chimiques se confirment.
Le leader syrien «est sur la corde raide», a affirmé la responsable.
Fin janvier, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a accusé les autorités syriennes d'avoir utilisé des armes chimiques contre des civils dans la Ghouta orientale. Moscou, selon Washington, fait tout pour protéger le pouvoir de Bachar el-Assad qui continuerait à avoir recours aux armes chimiques.
Moscou a rétorqué que les accusations américaines se fondaient uniquement sur des rumeurs, des publications sur les réseaux sociaux et des témoignages de terroristes.
Les autorités syriennes ont à plusieurs reprises démenti tout recours aux armes chimiques contre les civils ainsi que contre les terroristes, en soulignant que l'ensemble des arsenaux chimiques syriens avaient été retirés du pays sous contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).