Le régiment Mahavir al-bahr (Commandants navals), opérant en coordination avec l'armée syrienne, a formé un nouveau groupe de volontaires qui ont décidé d'aider l'armée à combattre les terroristes.
Les volontaires ont suivi une préparation physique, ont appris à manier les armes utilisées par l'armée syrienne et les djihadistes, ainsi qu'à conduire des voitures et des chars et à se servir des pièces d'artillerie.
«Des détachements de volontaires syriens soutenant l'armée ont été d'un grand secours lors de la libération des provinces d'Alep et de Hama. Ils ont participé à la levée du blocus de Deir ez-Zor. À présent, ils vont participer à une opération dans la Gouta orientale près de Damas. Ils combattent également les djihadistes dans les provinces d'Idlib, de Homs et de Deir ez-Zor», a confié à Sputnik une source militaire au sein de ces détachements, ajoutant qu'ils ressemblaient aux Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) qui ont constamment soutenu l'armée irakienne.
Selon une étude de l'Institut du Proche-Orient, la principale force de frappe du gouvernement syrien sur le terrain est composée de volontaires syriens et non pas d'étrangers. La formation des Forces de défense nationale remonte à la fin de l'année 2012. Initialement, leurs unités avaient pour mission la défense des routes, des centres d'importance stratégique et des territoires repris aux djihadistes. Par la suite, elles ont participé de plus en plus souvent à des missions de combat.
Ces unités peuvent être divisées en cinq catégories: unités militaires de tendance chiite soutenues par l'Iran, unités opérant en coordination avec les services secrets syriens (le plus souvent laïques), unités des minorités religieuses musulmanes et non musulmanes (chrétiens, druzes), détachements palestiniens et forces d'autodéfense alliées à Damas dans des régions sunnites.