Plus de meurtres de sorciers en Papouasie-Nouvelle-Guinée?

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Le primat de l’Église anglicane de Papouasie-Nouvelle-Guinée a condamné la pratique de meurtres de sorciers présumés rendue possible par une loi datant de 1971.

L'archevêque de l'Église anglicane de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Allan Rirme Migi, a appelé à arrêter la pratique de l'assassinat des personnes soupçonnées de sorcellerie.

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Le récent meurtre d'un enfant soupçonné de sorcellerie était «fortement opposé à la voie du Christ», a déclaré l'ecclésiastique, le décrivant comme «la maltraitance des enfants dans sa pire expression». «Nous demandons instamment que ces pratiques cessent», a-t-il ajouté.

«Tuer ou enlever la vie à quelqu'un en le soupçonnant d'être un sorcier ne doit pas être le moyen de répondre ou de résoudre le problème. […] Ceux qui violent la loi peuvent être traduits en justice et doivent être punis».

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La semaine dernière, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, s'était rendu en Papouasie-Nouvelle-Guinée et avait appelé le gouvernement à prendre des mesures décisives pour lutter contre les graves problèmes de droits de l'homme, y compris les violences sexistes et les attaques contre les personnes accusées de sorcellerie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Une loi sur la sorcellerie selon laquelle un sorcier est un criminel est en vigueur dans le pays depuis 1971. Les coupables de l'assassinat d'un sorcier peuvent donc éviter un châtiment grave.

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