«Pour justifier leur présence en Syrie, nos collègues américains disent qu'il faut qu'ils y restent non seulement jusqu'à l'accomplissement des tâches militaires mais aussi jusqu'au lancement d'un processus politique durable qui devrait déboucher sur une transition du pouvoir qui sera acceptable pour tous, c'est-à-dire pour les États-Unis. Or, nous avons l'impression […] que les États-Unis veulent y rester pour longtemps, si ce n'est pour toujours», a indiqué le chef de la diplomatie russe.
En janvier dernier, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a souligné qu'il était «crucial pour notre intérêt national» de maintenir une présence militaire et diplomatique en Syrie.
Selon lui, un retrait total du personnel américain à ce stade aiderait le Président syrien Bachar el-Assad «à continuer de brutaliser son propre peuple».