Sur fond de fortes tensions au nord d'Israël entre Tel Aviv, Damas et Téhéran, l'analyste israélien Ofer Zalzberg commente la situation, cité par la chaîne espagnole RTVE.
«Je pense que la Russie est le seul pays en Syrie qui dispose de la possibilité d'emmener les parties vers une compréhension mutuelle afin de réduire les risques de confrontation plus importante», a-t-il expliqué.
Un avis similaire a également été exprimé par le vice-ministre de la diplomatie publique de Netanyahou et ancien ambassadeur d'Israël à Washington, Michael Oren.
D'après lui, les États-Unis sont incapables d'être un intermédiaire efficient entre ces trois pays en conflit.
«Le rôle américain de cette équation est de nous soutenir, mais les États-Unis n'ont actuellement presque aucun levier sur le terrain. Ils ne sont donc pas dans le jeu», a-t-il déclaré dimanche à l'agence Bloomberg.
En ripostant à la première attaque israélienne, la défense antiaérienne syrienne a affirmé avoir touché plusieurs avions de combat israéliens. L'État hébreu a de son côté déclaré que seul un F-16 a été touché. L'appareil s'est écrasé dans le nord d'Israël. Les pilotes ont dû s'éjecter. Ils ont été emmenés à l'hôpital. L'un d'eux est gravement blessé.