La CIA a catégoriquement démenti samedi les informations du New York Times selon lesquelles les renseignements américains ont versé la bagatelle de 100.000 dollars à un Russe qui leur avait promis la restitution d'une cyberarme détournée par des hackers à l'Agence nationale de la sécurité (NSA).
Selon la Central Intelligence Agency «les personnes flouées ici sont James Risen et Matt Rosenberg», les auteurs de la publication dans le NYT vendredi.
Cet article met en scène des agents de la CIA tentant durant une bonne partie de l'année dernière de récupérer auprès de leur «contact» russe des programmes d'intrusion informatique volés à la NSA, l'agence nationale de la sécurité américaine.
Outre la cyberarme, le Russe, dont le nom n'est pas divulgué, aurait promis de livrer aux services des documents compromettant sur le Président Donald Trump, quoique les renseignements américains aient souligné ne pas être intéressés par ce genre d'informations de la part de l'individu qui serait prétendument lié aux services spéciaux russes et à des cybercriminels d'Europe de l'Est.
Après avoir reçu l'argent, le Russe en question n'a restitué aucune cyberarme, se limitant à fournir des informations «non vérifiées et probablement falsifiées» sur le Président américain et son entourage, toujours selon le New York Times.
En 2016, des hackers avaient volé des logiciels à la NSA. Comme l'écrivait antérieurement le New York Times, le vol a eu des conséquences «catastrophiques» pour l'Agence et ses spécialistes avaient cherché à les récupérer à tout prix.