Les femmes sans qui la science aurait été impossible

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De nombreux noms de femmes célèbres s’inscrivent dans l’Histoire de la science, dont le génie a offert à l’humanité le monde moderne. Pour célébrer la Journée internationale des femmes et des filles de science fêtée, depuis 2016, le 11 février, retraçons l’Histoire de la science en commémorant ces noms d’illustres femmes.

Hypatie d'Alexandrie, mathématicienne grecque

Hypatie d'Alexandrie est une philosophe et mathématicienne grecque, la seule de l'époque de l'Antiquité dont on connaît le nom aujourd'hui. Ayant reçu une formation en mathématiques, Hypatie a dirigé l'école néoplatonicienne à Alexandrie et a enseigné à des gens de différentes couches sociales, dont des paysans.

Hypatie a conçu des manuels et travaillait aussi dans le domaine de l'astronomie. Hypatie a été assassinée en 415 par des fanatiques religieux. Le conflit politique et religieux, éclaté à cette époque, a provoqué la fin de l'école d'Alexandrie.

Ada Lovelace, mathématicienne et écrivaine anglaise (1814-1852)

La comtesse Ada Lovelace, unique fille légitime du poète Lord Byron, est connue pour avoir développé le premier programme informatique au monde pour la machine analytique de Charles Babbage. Elle est ainsi devenue la pionnière de la science informatique.

Mort à l'âge de 36 ans d'un cancer, Lady Lovelace a réussi à marquer, par son travail, le début de l'ère informatique. En son honneur, le département de la Défense des États-Unis a nommé, en 1979, le langage universel de programmation Ada.

Marie Curie, physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française (1867-1934)

Marie Sklodowska-Curie est la première femme à avoir reçu le prix Nobel, et pour le moment la seule femme à en avoir reçu deux (de physique et de chimie).

Dans leurs recherches sur la radioactivité, Marie Sklodowska-Curie et son mari, le scientifique Pierre Curie, ont découvert, en 1898, le polonium, élément chimique radioactif extrêmement toxique. Le mot «polonium» a été choisi ainsi à cause de l'origine polonaise de la scientifique.

Rosalind Franklin, biologiste moléculaire britannique (1920-1958)

Rosalind Franklin, la «dark lady» de l'ADN, est une biophysicienne. L'ADN a été découvert notamment grâce aux clichés réalisés en 1953 par Rosalind Franklin. Pourtant, comme dans les années 1950 la découverte de l'ADN garantissait le prix Nobel, plusieurs laboratoires scientifiques internationaux se sont impliqués dans cette course.

Le rôle de Rosalind Franklin a été ainsi minimisé dans cette découverte importante et n'a été évoqué que plus tard. En 2008, elle a reçu le prix Louisa Gross Horwitz à titre posthume (prix d'honneur).

Sofia Kovalevskaïa, mathématicienne russe (1850-1891)

La Russe Sofia Kovalevskaïa est la première femme-professeure au monde, une mathématicienne renommée de l'époque moderne. Elle a contracté un mariage blanc avec Vladimir Kovaleski, paléontologue, afin de pouvoir partir en Allemagne et de s'y inscrire à l'université. Elle est devenue la première à obtenir le titre de docteur en Allemagne.

Ayant reçu les prix de l'Académie des sciences de Paris et de Stockholm pour son étude de la rotation d'un corps solide autour d'un point fixe, elle est devenue professeur à l'université de Stockholm. Ses activités scientifiques ne lui ont pas permis de rester en Russie, car à cette époque, dans l'Empire russe, les femmes n'avaient pas le droit d'enseigner à l'université.

Lise Meitner, physicienne autrichienne (1878-1968)

En 1944, le scientifique allemand Otto Hahn a reçu le prix Nobel de chimie pour sa découverte de la fission nucléaire. L'Académie suédoise des sciences et le lauréat lui-même ont passé sous silence le travail de la physicienne Lise Meitner qui était à l'origine de cette étude, a travaillé avec Hahn pendant 30 ans et a su expliquer correctement, avec son neveu Otto Frisch, les résultats des expériences de Hahn.

Juive, Lise a quitté l'Institut de chimie Kaiser Wilhelm à Berlin en 1938. Elle a déménagé en Suède mais n'a pas pu continuer son travail faute d'argent et de soutien. En 1997, l'élément chimique artificiellement synthétisé, le meitnerium, a été baptisé en son honneur.

Mary Anning, paléontologue britannique (1799-1847)

Anning avait 12 ans quand elle a découvert avec son petit frère, dans les rochers près de sa ville natale de Lyme Regis (dans le Dorset en Angleterre), le premier squelette complet d'ichtyosaure. Depuis, Mary n'a nourri qu'une obsession: la recherche de fossiles. Habituellement, elle allait «à la chasse» après une tempête, espérant que le vent et l'eau aient ouvert l'accès à de nouveaux restes enfouis dans le calcaire et le schiste.

Cette femme a réussi à découvrir les premiers squelettes complets de plésiosaure et de ptérosaure (ptérodactyle). Bien que ses contemporains se soient servis des résultats de son travail, Mary n'a jamais été admise dans les milieux scientifiques officiels et ses travaux étaient souvent cités sans la mentionner.

Hedy Lamarr, inventrice autrichienne (1914-2000)

Hedy Lamarr était une actrice, productrice de cinéma et inventrice née à Vienne. En collaboration avec le compositeur George Antheil, elle a inventé la «technique Lamarr», un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, toujours utilisé actuellement pour, entre-autres, les liaisons chiffrées militaires, la téléphonie mobile ou pour le Wi-Fi.

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