Au cours de leurs recherches, des scientifiques britanniques ont constaté que le choix des mots utilisés lors de la discussion pourrait trahir les symptômes de la dépression, écrit The Independent.
Des spécialistes se sont penchés sur les mots les plus souvent utilisés, la longueur des phrases ainsi que les constructions grammaticales.
Les résultats de l'analyse ont démontré que les personnes souffrant de dépression favorisaient les adjectifs et les adverbes liés aux émotions négatives, par exemple, «solitaire», «triste», «lamentable», etc. Les pronoms «moi» et «je» ont été également utilisés plus souvent par rapport aux autres pronoms. D'après les chercheurs, cela atteste du développement de la dépression car la personne se concentre sur ses propres émotions et perd le lien avec le reste du monde.
Les spécialistes espèrent que les résultats de leurs recherches pourront être utilisés pour apprendre aux ordinateurs à détecter des personnes dépressives et les classer en fonction de leurs problèmes, que ce soit une faible estime de soi, le perfectionnisme ou l'angoisse. Selon les chercheurs, cela pourrait aider à prévenir d'éventuels suicides.
Selon les données de l'OMS, environ 300 millions de personnes à travers le monde souffrent de dépression.