«La commission du CIO a pris une décision honteuse, injuste, illégitime, amorale et politisée. La commission a piétiné la Charte olympique et les normes fondamentales du droit en refusant d'inviter nos sportifs qui ont été rétablis dans leurs droits par un tribunal sportif spécialement créé pour régler ces litiges», a indiqué M.Medvedev.
La commission a refusé lundi d'inviter à Pyeongchang les 15 sportifs russes bannis à vie par le CIO puis reconnus innocents en appel par le Tribunal arbitral du sport (TAS) et devenus ainsi éligibles pour les Jeux olympiques d'hiver 2018.
Le refus de la commission du CIO de respecter la décision du TAS montre que la politique l'emporte sur le droit, a ajouté le Premier ministre.
«Le dopage n'y est pour rien, c'est ridicule. On pouvait encore tolérer l'enquête politiquement motivée sur le dopage visant un seul État, la Russie. Mais le refus de la commission de respecter la décision du TAS est incompréhensible […]. Le business s'est d'abord imposé sur les principes hérités de Pierre de Coubertin au sein du CIO. A présent, la politique l'a emporté sur les normes du droit et de la bienséance. Je plains le mouvement olympique, les sportifs. À présent, on peut traiter n'importe quel sportif de cette manière. Je plains les supporters», a noté M.Medvedev.
En décembre 2017, le CIO avait annoncé que les sportifs russes jugés «propres» seraient admis aux Jeux olympiques, mais auraient le statut d'athlètes olympiques de Russie et se produiraient sous les couleurs du drapeau olympique.