Nous savions déjà que l'hippocampe joue un rôle central dans la mémoire spatiale et la navigation. Néanmoins, des spécialistes en neurophysiologie se sont penchés sur la question de savoir quel lien il pourrait avoir avec le sentiment d'angoisse, explique le portail New Atlas.
Comme l'indique Rene Hen, l'un des auteurs de la recherche, les spécialistes ont qualifié ces cellules de «neurones d'angoisse», parce qu'ils s'activaient dans les cas où des rongeurs se retrouvaient dans des situations suscitant un sentiment de peur.
Par la suite, ils ont éclairé à l'aide d'une diode électroluminescente des cellules nerveuses, permettant d'«allumer» ou d'«éteindre» les neurones liés à l'angoisse. Les résultats obtenus ont montré que l'activité de ces cellules augmentait l'anxiété des rongeurs même s'ils étaient en sécurité. En revanche, la baisse de l'activité de ces cellules faisait que des souris se comportaient plus tranquillement dans des situations qui les inquiétaient par le passé.
Bien que l'angoisse reste un phénomène complexe, les spécialistes soulignent néanmoins que les résultats de cette recherche pourront aider à créer de nouveaux moyens pour lutter contre l'anxiété généralisée.