L’humanité aurait survécu à une «apocalypse de feu»

S'abonner
La chute d’une comète sur Terre, il y a quelque 13.000 ans, aurait provoqué l’augmentation de la quantité de glaciers mais aussi des incendies importants, ravageant environ 10% de la surface de la planète bleu, rapportent des spécialistes de l’Université du Kansas.

Des scientifiques de l'Université du Kansas ont analysé les conséquences de la chute d'un corps céleste sur la planète bleue il y a quelque 13.000 ans, écrit le quotidien britannique Daily Mail.

«Notre travail a inclus des recherches effectuées dans plus de 170 endroits partout sur la planète. L'hypothèse est qu'une grande comète s'est décomposée en plusieurs morceaux tandis que ses éclats sont tombés sur Terre, provoquant une catastrophe», explique Adrian Melott, l'un des auteurs de la recherche.

Une test nucléaire français à Mururoa (1971) - Sputnik Afrique
Apocalypse: qui contribue le plus à l’anéantissement du monde?
Ainsi, d'après lui, le gaz carbonique, le nitrate, l'ammoniac ainsi que d'autres éléments prélevés au cours de l'analyse montrent qu'environ 10% de la surface de la Terre, soit dix millions de kilomètres carrés, ont été ravagés par des incendies.

De plus, l'analyse du pollen a montré que la plupart des pinèdes auraient vraisemblablement péri dans les flammes, laissant leur place aux peupliers.

L'influence de la comète sur les êtres humains et sur les animaux s'avèrerait être également catastrophique, faisant disparaitre certaines espaces du Pléistocène, tandis que l'activité humaine aurait été également perturbé en raison des problèmes de santé liés aux incendies.

«Des calculs montrent que l'influence de la comète a provoqué l'épuisement de la couche d'ozone, ce qui a suscité des cancers de la peau ainsi que bien d'autres conséquences pour la santé», a ajouté M. Melott.

Par ailleurs, le chercheur a précisé que cette théorie n'était pas encore confirmée, nécessitant des recherches plus approfondies. Cependant, selon lui, certains événements ne pourraient être expliqués que par une influence spatiale. Les chercheurs n'excluent pas que les restes de la comète se trouvent toujours dans le système solaire.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала