Le ministre russe de la Culture, qui soutient le projet, a assisté à la signature du contrat, a déclaré Sulaf Fawakherji à Sputnik.
«Nous avons beaucoup discuté de l'idée, du contenu et de la forme de ce film qui poursuivra plusieurs objectifs à la fois. Tout d'abord, il s'agira d'une belle réalisation qui va montrer ce qui est impossible d'exprimer par des mots. Ensuite, ce sera une vraie histoire humaine qui est arrivée pendant la guerre contre le terrorisme. Autrement dit, le film reposera sur des événements réels. Et enfin, le tournage de ce long-métrage ne manquera certes pas de contribuer à resserrer encore plus les liens entre la Syrie et la Russie», a raconté l'interlocutrice de l'agence.
Le réalisateur du film «Palmyre» Ivan Bolotnikov a confié à Sputnik qu'il s'agirait là d'un médecin du Daghestan, dont la femme avec leurs enfants était partie en Syrie pour y rejoindre les terroristes.
«Il s'y rend pour les trouver, ne sachant pas ce qui l'attendait», a précisé le réalisateur.
Et d'estimer que cette histoire pourrait être comprise par tout le monde sans exception aucune, une chose pareille pouvant arriver à n'importe qui.
«À l'heure actuelle, des terroristes peuvent se trouver dans n'importe quel coin du monde. Le slogan du film est: "en sauvant mes proches, je sauve le monde"», a indiqué M.Bolotnikov, ajoutant que l'amour de sa famille et de son pays aidait à sauvegarder l'humanité.
Il a par ailleurs appris que le tournage se déroulerait en Russie, en Turquie et, évidemment, en Syrie. Avant de sortir sur les grands écrans dans le monde, le film «Palmyre» aura sa première projection à New York.