Sur la demande des autorités locales de Paris, l'Ifop et l'agence de communication Planète de com' ont préparé une étude sur la propreté de la ville et ce qu'en pensaient les Parisiens. Ce qu'a souligné l'hebdo satirique le Canard enchaîné le 31 janvier, c'est le nombre de pages (14), le montant dépensé ainsi que la simplicité, en dépit d'un vocabulaire jargonneux, des conclusions apportées par cette étude.
Ainsi, comme l'a précisé le média, l'analyse a révélé que «la multiplication des fêtes et l'afflux de touristes étaient souvent synonymes "de nuisances et de déchets sur la voie publique"».
Ou, par exemple, que «la perception de la propreté à Paris se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté». Comme le résume Le Canard enchaîné, autrement dit cela signifie: «si c'est pas propre, c'est que c'est sale!».
Selon Le Canard enchaîné, la mairie de Paris a dépensé 224.580 euros pour cette étude.