Condamné pour des actes de «favoritisme» commis alors qu'il était à la tête de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), Mathieu Gallet a été révoqué de la présidence de Radio France par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). D'après la ministre française de la Culture Françoise Nyssen, cette mesure était devenue nécessaire:
«L'exemplarité des dirigeants des entreprises est nécessaire. C'est une condition absolue de bonne gouvernance et de légitimité des services publics et des acteurs qui en sont responsables», a-t-elle déclaré citée par l'Agence France Presse.
Après l'annonce de cette décision, les avocats de Mathieu Gallet ont dit mercredi regretter le fait que «la pression de l'État» a été «plus forte que la présomption d'innocence».
Mathieu Gallet, nommé à la tête de Radio France en 2014 par le CSA, est révoqué de son poste «à compter du 1er mars». Il a précédemment été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 20.000 euros pour favoritisme au profit de deux sociétés de conseil lorsqu'il présidait l'INA.