Assange fustige Clinton pour sa décision «scandaleuse» lors des primaires de 2008

© Sputnik . Alex McNaughton / Accéder à la base multimédiaJulian Assange
Julian Assange - Sputnik Afrique
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C’est un fait «scandaleux», c’est ainsi que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, juge sur Twitter la décision d’Hillary Clinton prise durant sa campagne des primaires de 2008 de maintenir dans ses fonctions un de ses conseillers accusé de harcèlement sexuel.

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, commentant sur sa page Twitter un reportage du New York Times selon lequel, en 2008, Hillary Clinton aurait gardé dans son équipe de campagne un homme soupçonné de harcèlement sexuel, a fustigé cette dernière. Il a qualifié de «scandaleux» le fait d'avoir refusé de renvoyer son conseiller, en lui rappelant les souffrances des femmes en Libye. En effet, en tant que secrétaire d'Etat américaine, Mme Clinton a soutenu le renversement de Mouammar Kadhafi, qui a abouti à une longue et meurtrière instabilité dans un pays autrefois prospère.

Le commentaire d'Assange est arrivé après la réponse que la secrétaire d'État a formulée au reportage sur sa page Facebook, disant qu'elle «comprend» beaucoup «la question qu'on me pose, pour savoir pourquoi j'ai autorisé un employé dans ma campagne de 2008 à garder son poste, malgré son comportement inapproprié au travail», «ma réponse courte est la suivante: si j'avais à refaire, je ne le ferais pas», a-t-elle affirmé.

 

Vendredi dernier, le New York Times a publié un rapport affirmant que, malgré les pressions répétées sur les droits des femmes et leur autonomie Hillary Clinton a refusé de licencier son conseiller, Burns Strider, accusé par une jeune femme de 30 ans de l'avoir harcelée. Celle-ci se plaignait que Strider «se frotte les épaules de façon inappropriée, l'embrasse sur le front et lui envoie une série de courriels suggestifs, dont au moins un dans la nuit». Le rapport a cité des discussions avec au moins huit anciens officiels dans la campagne de Clinton en 2008, certains d'entre eux ont même été «troublés qu'il [Strider] ait été autorisé à rester dans la campagne».

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