Vie privée et sécurité nationale: Gavin Williamson, le secrétaire britannique à la Défense âgé de 41 ans, a fait aux médias deux révélations sensationnelles au cours d'une seule et même journée. Deux nouvelles ont donc retenti comme un coup de tonnerre à la fin de la semaine dernière, le 26 janvier: M.Williamson a affirmé qu'il avait démissionné du poste qu'il occupait dans une entreprise de fabrication de cheminées à cause d'une liaison avec une collègue. Il a également prévenu d'une éventuelle «agression russe» pouvant causer des milliers de morts.
New Defence Secretary Gavin Williamson had busy day yesterday:
— Paul Johnson (@paul__johnson) 26 января 2018 г.
— Told Telegraph Russians are coming to kill us
— Told Mail he’s had an affair
?? pic.twitter.com/AgCnKrJqGJ
Pour mettre les points sur les i, une petite plongée dans les publications s'impose. Le secrétaire à la Défense a dû avouer au Times, parce que des rumeurs se répandaient déjà, qu'il avait eu une liaison avec une subordonnées en 2004, à l'époque où il travaillait comme directeur de la société Engin and Hall. Il a démissionné dès que cette relation est devenue de notoriété publique, mais l'affaire a failli détruire son mariage.
Sa famille «est tout» pour lui, comme il l'a ensuite déclaré, tout en insistant qu'il n'avait fait que flirter et embrasser son ancienne collègue.
M.Williamson a de son côté insisté sur le fait qu'il n'avait pas fait «fuiter» d'informations classées top secret pour détourner l'attention publique du scandale qui concerne sa vie privée. Les rumeurs dénigrantes, selon ses alliés, ont été diffusées par ses rivaux politiques.
Tout de même, ce scandale a porté un coup aux espoirs de Gavin Williamson de devenir le successeur de Theresa May à la tête du parti conservateur, constate le Daily Mail, vu qu'il a eu à répondre à de nombreuses questions.
Un parlementaire britannique a de son côté confirmé au journal iNews que «Gavin espère devenir leader [des Tories], c'est clair», tandis qu'un ex-ministre l'a qualifié de «personnalité ambitieuse».
Quel que soit l'objectif réel de M.Williamson, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a supposé que ce premier «avait apparemment perdu le sens des limites du raisonnable».