Succès économiques
Le discours de M.Trump a commencé avec l'économie qui avait occupé une place importante dans son programme électoral. Le Président a constaté la sortie des États-Unis de la stagnation économique, la forte croissance des marchés boursiers et l'amélioration de la situation sur le marché du travail.
«Depuis mon élection, nous avons créé 2,4 millions d'emplois et leur nombre grandit, très substantiellement», a déclaré M.Trump.
Il a accordé une attention particulière à sa réforme fiscale qui, selon lui, a favorisé l'augmentation des revenus des Américains et a amélioré le climat des affaires aux États-Unis.
«Nous avons abaissé notre taux d'imposition sur les sociétés de 35% à 21%. En conséquence, des millions de salariés ont reçu des primes des réductions d'impôts de leurs employeurs», a souligné Donald Trump.
Dans le même contexte, il a pointé la réduction des régulations qui avait aussi été annoncée lors de sa campagne électorale.
Il faut indiquer que ces thèses sont étayées par des chiffres. Selon le Bureau américain de l'analyse économique (BEA), au dernier trimestre 2017, le PIB a augmenté de 2,6% par rapport au trimestre précédent, alors que pour la même période de 2016, dernière année de la présidence de Barak Obama, l'augmentation trimestrielle était inférieure à 2%. Le taux de chômage est passé de près de 5% en 2016 à 4,1% fin 2017.
America first
Au Forum économique mondial, Trump ne s'est pas limité à l'économie intérieure. Il a aussi évoqué le commerce international.
«Je crois à l'Amérique. Président des États-Unis, je placerai toujours l'Amérique au premier rang comme les dirigeants d'autres pays doivent aussi placer leur pays au premier plan», a-t-il indiqué parlant de sa politique commerciale.
Selon lui, le système actuel du commerce international est malhonnête, il déforme les marchés internationaux, donc, ce système a besoin de réformes sur lesquelles Washington est en train de travailler.
Quant aux mesures concrètes, le Président américain a annoncé le développement de liens et régimes bilatéraux de commerce avec des partenaires économiques des États-Unis, notamment avec les participants de l'accord de partenariat transpacifique (TPP), qualifié de trahison par M.Trump en 2016. Juste après son investiture en janvier 2017, Washington s'est désengagé du TPP.
Néanmoins, cette politique ne veut pas dire que les États-Unis restent seuls et isolés. Au contraire, maintenant ils sont extrêmement attractifs pour les investissements, grâce à la réforme des impôts, est convaincu le chef de l'État américain.
«Quand les États-Unis grandissent, le monde aussi. La prospérité américaine a créé des emplois dans le monde entier», a-t-il souligné évoquant le rôle de Washington pour le développement mondial.
Sécurité et problèmes internationaux
Il semble que cette partie de l'intervention de Donald Trump à Davos ait été le talon d'Achille des résultats de sa première année au poste de Président. Malgré l'activité incessante du locataire de la Maison-Blanche sur les sujets internationaux, tous ces problèmes restent non résolus.
En ce qui concerne la victoire sur Daech en Syrie et en Irak, le rôle de Washington et de sa coalition est discutable, parce que leur présence et actions non seulement n'ont pas été autorisées par Damas, mais aussi parce qu'ils ont joué un jeu trouble dans leurs relations avec des groupes armés terroristes. Un exemple ne datant que d'octobre 2017: le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a constaté des faits de soutien américain à des terroristes lors de la libération de la ville syrienne d'Abou Kamal, il a en outre évoqué l'organisation de couloirs de sécurité pour djihadistes à Mossoul et Raqqa.