«Tout ce qui se passe défie toute logique. Et si par hasard ils changeaient d'avis, on pourrait le considérer comme une attitude sensée de ces dirigeants qui prennent les décisions au Comité olympique. […] Bien entendu, tout est clair, il s'agit d'une violation des droits des sportifs uniquement de l'équipe russe. Je n'ai pas d'autres explications.»
Selon M.Perevozchikov, ces sportifs ont subi des contrôles anti-dopage à plusieurs reprises. En outre, il y a des athlètes qui n'ont même pas participé aux Jeux olympiques de Sotchi.
«Il ne s'agit pas que d'Ustiugov, nombreux sont les sportifs dont les noms ne sont pas connus, et qui n'ont pas obtenu aucun résultat, et leur échantillons ont été prélevés. Pourtant, ils sont parmi ceux qui ont été suspendus. Je n'ai rien de plus à dire.»
Comme l'a ajouté l'entraîneur, le 26 janvier le Tribunal arbitral du sport (TAS) étudiera les cas des sportifs qui y ont porté plainte. Il espère que la situation évoluera ensuite positivement.
«Sinon, la confiance dans le mouvement olympique, sur laquelle il a été fondé, disparaîtra. Et ce ne seront pas les principes et les idées qui feront le spectacle, mais les gens, les hommes politiques dans les intérêts desquels cette action, disons, se déroule», a résumé Oleg Perevozchikov.
Le Comité olympique russe a fait savoir le 23 janvier que le Comité international olympique avait fait enlever les noms de 111 athlètes russes de la liste des participants aux Jeux olympiques de Pyeongchang sans donner la moindre explication. Anton Shipulin et Sergeï Ustiugov sont parmi ces athlètes.