Bug, réincarnation, univers parallèles… comment s’explique l’effet de «déjà-vu»?

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«Je l’ai déjà vu!» Combien de fois, pour être honnête, vous avez prononcé cette phrase à haute voix ou mentalement? Selon des scientifiques, environ 80% d’entre nous ont déjà vécu ce phénomène de «déjà-vu», mystérieux, intrigant et inexplicable… paraît-il. Ou quand même tout à fait explicable?

Entre 60% et 80% d'entre nous ont au moins une fois dans leur vie eu une impression de «déjà-vu»: cette sensation étrange d'avoir déjà vécu une situation, parfois dans ses moindres détails. Les théories en expliquant les causes sont aussi multiples que diverses. Voici quelques-unes des plus intéressantes parmi celles qui ont été élaborées à ce jour.

Un bug dans la réalité?

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Nouvelles expériences sur l'impression de "déjà-vu"
La théorie d'un supposé bug dans la réalité est probablement la plus bizarre et la plus intéressante, selon ListVerse. Albert Einstein avait déclaré que le temps n'existait pas et que c'était une création de l'homme qu'il avait faite pour mettre de l'ordre dans la vie et la structurer. De ce point de vue, le déjà-vu est une «défaillance» qui permet à l'homme de «se reposer» de l'ordre de la réalité. Si la supposition d'Einstein est vraie, nous traversons dans le même temps et le passé, et le présent, et le futur. Le déjà-vu est ainsi un moment au plus haut niveau de notre conscience où l'on vit plus d'une expérience à la fois en l'espace d'un moment concret. Il est quand même impossible de prouver cette théorie pour l'instant.

Un dysfonctionnement des transmissions nerveuses?

Une théorie proche de la précédente mais plus scientifiquement fondée est celle d'une d'un dysfonctionnement des transmissions nerveuses à l'intérieur du cerveau. D'après les collaborateurs du Centre des sciences de santé de l'Université du Texas, à cause de cette anomalie, le sujet peut confondre le présent et le passé. Selon les scientifiques, plusieurs patients souffrant d'épilepsie psychomotrice considèrent le déjà-vu comme le signal d'une nouvelle crise. La même chose peut se produire dans le cerveau de personnes saines, poursuivent-ils. A titre d'exemple, ils citent l'hallucination hypnagogique, un spasme musculaire qui a lieu au moment de l'endormissement.

Un souvenir serait une image à trois dimensions, à savoir un hologramme

Cette ado britannique est plus intelligente qu’Einstein et Hawking! - Sputnik Afrique
Cette ado britannique est plus intelligente qu’Einstein et Hawking!
Selon la théorie des hologrammes, proposée par le psychiatre hollandais Hermon Sno, notre mémoire se constitue sous la forme d'images en trois dimensions. Un élément permet de restaurer toute la structure d'un souvenir. C'est pourquoi un stimulus (odeur, goût) peut permettre de restaurer un souvenir entier. Ainsi, le moment de «déjà-vu» est une tentative du cerveau pour restaurer l'«hologramme». Pourquoi cette restauration ne se produit-elle pas? En fait, les stimuli qui provoquent la formation d'un hologramme sont souvent cachés à notre perception consciente. Si nous tenons dans nos mains une cannette qui nous a rappelé une poignée de vélo en métal, le cerveau n'arrive pas à comprendre ce rappel.

Un mélange de sentiments et de souvenirs

Une expérience psychologique célèbre, the Grant et al study, montre que notre mémoire dépend d'un contexte. Cela veut dire que nous pouvons nous souvenir de l'information mieux quand nous sommes replacés dans le même environnement que celui où le souvenir a été enregistré.
Cela aide à expliquer la sensation de déjà-vu et montre comment les stimuli dans l'environnement peuvent facilement provoquer la mémoire. Un certain goût ou odeur sont en mesure de déclencher notre esprit subconscient afin de se souvenir d'un moment où l'on avait vu ou entendu la même chose.

Une partie du cerveau capable de le désorienter

Un cementerio - Sputnik Afrique
Y a-t-il une vie après la mort?
L'amygdale est la partie la plus mystérieuse du cerveau humain. Elle est responsable de nos émotions. Si nous avons peur des araignées, c'est exactement l'amygdale qui est responsable de notre réaction au moment où nous voyons ces arthropodes. Dans certaines situations, cette partie du cerveau peut complètement le désorienter et, par exemple, provoquer la panique lors de la chute d'un arbre. Au moment où un sujet traverse un déjà-vu l'amygdale peut être responsable d'une défaillance dans le fonctionnement de son cerveau. Imaginons que nous nous retrouvons dans une situation dans laquelle nous avions été déjà été, mais que l'environnement a changé. Quand elle réagit, l'amygdale provoque le stress.

Univers parallèles et réincarnation?

Les adeptes de la réincarnation et de l'existence des univers parallèles sont convaincus que l'effet de «déjà-vu» est un signe direct des liens à d'autres vies que nous avons auparavant vécues ou que nous vivons dans des univers parallèles simultanément à notre existence dans ce monde.

Carl Gustav Jung, célèbre psychiatre du début du XXe siècle, se rangeait du côté des adeptes de la théorie de la réincarnation. S'étant intéressé à la sensation de déjà-vu du point de vue scientifique, il l'a qualifiée de «mémoire génétique», ce qui veut dire qu'un être humain a hérité l'expérience des générations précédentes.

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