Les habitants de Hawaï 38 ont dû passer longues minutes d’horreur et d’incertitudes avant d’apprendre que l’alerte au missile balistique avait été déclenchée par erreur. Le démenti aurait pu parvenir plus tôt, sauf que le gouverneur de l'État de Hawaï, David Ige, qui a appris qu’il s’agissait d’une erreur deux minutes après le déclenchement de l’alerte, ne connaissait pas son mot de passe Twitter et, par conséquent, n’est pas parvenu à faire circuler ces informations.
Ce dernier a dû mettre du temps, encore une quinzaine de minutes, pour contacter son équipe de communication et leur demander de rassurer ses abonnés sur Twitter.
Gov. David Ige explains that part of the delay in notifying the public that the Jan. 13 missile alert was a false alarm was because he did not know his Twitter password. pic.twitter.com/S3tmoswOpZ
— SA Politics (@starpolitics) 22 janvier 2018
Depuis, assure le gouverneur, il garde sur lui les données nécessaires pour la connexion pour tout cas imprévu.
Les habitants de l'État américain de Hawaï, dans le Pacifique, ont reçu le 13 janvier, vers 08h00, heure locale (19h00, heure de Paris), des messages sur leurs smartphones leur annonçant qu'un missile balistique allait frapper les îles. «Menace de missile balistique sur Hawaï. Mettez-vous immédiatement à l'abri. Ce n'est pas un exercice», était-il indiqué dans le message diffusé par le système Amber Alert, qui dépend du ministère américain de la Justice.
Ce n’est plus tard que le contenu de ce message a été démenti par les autorités et, notamment, par une membre du Congrès des États-Unis.