Deux gardiens de prison ont été blessés, dont un à la gorge, par des coups de couteau donnés par un détenu vendredi à la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse), communique l'AFP se référant à une source proche de l'enquête.
Deux surveillants de la maison d’arrêt de #Borgo agressés ce matin à coups de couteau dans l’établissement, l’un d’entre eux serait sérieusement blessé. Un détenu #radicalisé serait à l’origine des faits. (Source syndicale).
— France Bleu RCFM (@FranceBleuRCFM) 19 января 2018 г.
«L'un des deux gardiens a été blessé au thorax à coups de couteau, l'autre frappé à la tête. Ce sont des blessures très graves», a précisé ce syndicaliste cité par Reuters.
Les deux gardiens, dont l'un a été plus gravement touché que l'autre, ont été transférés vers l'hôpital de Bastia, précise l'AFP, citant la procureure de Bastia Caroline Tharot, sans donner plus de précisions sur les circonstances de l'agression.
⭕️ #Corse 🇫🇷 Deux surveillants du centre pénitentiaire de #Borgo ont été agressés ce matin par un détenu qui serait radicalisé selon une source syndicale. L’un d’entre eux serait sérieusement blessé à la gorge mais son pronostic vital ne serait pas engagé (FR3) pic.twitter.com/3XnCbQOnVu
— DirectActus (@DirectActus) 19 января 2018 г.
L'attaque est survenue en plein mouvement de contestation des surveillants de prison.
Selon la direction de l'administration pénitentiaire, les deux surveillants, dont le pronostic vital n'est pas engagé, ont été attaqués par trois détenus de droit commun, et non par un seul comme indiqué dans un premier temps. L'un de ces trois détenus est suivi pour radicalisation religieuse, a-t-on précisé de même source à l'AFP.
Une source proche de l'enquête a fait savoir que l'auteur des faits s'était retranché dans sa cellule avec un ou deux complices. Un périmètre autour de la prison a été bouclé et une dizaine de véhicules de CRS sont arrivés vers 11H00 devant la maison d'arrêt, où la direction de l'administration pénitentiaire a confirmé qu'une opération de police était en cours.
«Il s'agit d'une grosse agression, l'un des deux gardiens était inconscient et l'auteur est un détenu qui avait déjà une fiche signalétique sur son comportement», a indiqué à l'AFP Maxime Coustie, délégué régional UFAP.