On ne peut que saluer le fait que les tumeurs et autres maladies cancéreuses des enfants soient efficacement soignées au Vietnam malgré des difficultés de financement par l'État, la pénurie de cliniques spécialisées et le manque de lits dans les hôpitaux, a déclaré Kirill Kirghizov à Sputnik.
«Par conséquent, nous avons toutes les raisons pour conjuguer nos efforts. Aussi, avons-nous signé à Hô-Chi-Minh-Ville un mémorandum de coopération qui prévoit notamment la création d'un groupe de travail à partir d'oncologues et d'hématologues de notre centre et de l'Université de médecine de Hô-Chi-Minh-Ville», a raconté l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que dans le traitement des maladies et avant tout des maladies infantiles, la conjugaison des efforts était souvent le gage du succès.
Huynh Kim Hieu, directeur du service des projets internationaux à l'Université de médecine de Hô-Chi-Minh-Ville, partage entièrement ce point de vue.
«Le partenariat stratégique entre le Vietnam et la Russie ne cesse de progresser. Néanmoins, dans la médecine, notamment dans le sud du Vietnam, il n'est toujours pas suffisamment intense. Heureusement, avec la signature d'un mémorandum de coopération avec le Centre Dima Rogatchev, cette situation a été corrigée», a relevé le Vietnamien.
Et d'expliquer que ce centre russe et l'université vietnamienne ouvraient une nouvelle direction dans l'oncologie pédiatrique.
«Le mémorandum prévoit entre autres des échanges entre les oncologues des deux pays, leur participation à des colloques et symposiums, des stages de recyclage pour les pédiatres vietnamiens dans le centre russe et la maîtrise de nouveaux standards de traitement russes par les médecins du Vietnam», a poursuivi Huynh Kim Hieu.
Et de conclure qu'il ne s'agissait là que du tout premier pas dans la voie du partenariat qui serait sans doute long et prometteur.