Citée par la chaîne BFM TV, la direction de l’administration pénitentiaire avait plus tôt précisé que les prisonniers n’avaient pas avancé de revendications et que l’incident se déroulait sans violence.
Selon la source, les détenus refusaient de regagner leurs cellules depuis environ midi.
L'incident en question survient dans le contexte de «blocage de prisons», appel lancé par les principaux syndicats de personnel pénitentiaire à la suite de l'agression qui a eu lieu le 11 janvier dans le Pas-de-Calais. Pour rappel, trois surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil y ont été poignardés par un détenu condamné pour complicité dans l'attentat de Djerba en 2002. Comme l’a précisé la presse, le détenu Christian Ganczarski a réclamé de pouvoir passer un coup de téléphone et s’est jeté sur les surveillants en criant «Allahu akbar» lorsque ces derniers ont ouvert sa cellule.
Dans le sillage de ces événements, des surveillants, y compris ceux de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, expriment leur colère.