Des militaires turcs patrouillent nuit et jour dans la zone frontalière avec la région syrienne d'Afrin contrôlée par les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG). La surveillance de la zone frontalière est réalisée à l'aide de caméras thermiques, précise l'agence.
Lundi, le Président turc a menacé de «tuer dans l'œuf» la force frontalière que Washington souhaite créer en Syrie, notamment composée de combattants kurdes qu'Ankara considère comme «terroristes». Il est en plus ajouté qu'une opération à Afrin pourrait être lancée «à tout moment».
La coalition sous commandement américain a annoncé dimanche travailler avec ses alliés des Forces démocratiques syriennes (FDS) à la formation d'une nouvelle force frontalière forte de 30.000 hommes, qui devrait être en bonne partie composée de miliciens kurdes des Unités de protection populaire (YPG), ce qui a provoqué la colère de la Turquie.
Les YPG sont considérées par Ankara comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le mouvement séparatiste kurde de Turquie classé par Ankara sur la liste des organisations terroristes.