Pendant la période des fêtes, Netflix a rediffusé au Royaume-Uni la série américaine Friends. Ceux qui en avaient été fans dans les années 1990 et les jeunes de la génération Y ont ainsi eu la possibilité de découvrir ou de revoir cette série culte.
Pour nombre de leurs téléspectateurs, les six personnages principaux de Friends font preuve d'homo- et de transphobie, ainsi que de racisme. L'un est même un harceleur sexuel, relate The Independent.
Millennials watching 'Friends' for the first time on Netflix say the show is sexist, homophobic and transphobic. How have our values changed over the last 15 years? #DarrenOnLBC pic.twitter.com/riHMy81HQI
— LBC (@LBC) 12 janvier 2018
«Les Millenials qui ont regardé la série Friends sur Netflix disent que c'est une série sexiste, homophobe et transphobe. Comme nos valeurs ont changé en 15 ans!» indique un message publié sur le compte Twitter de la radio britannique LBC.
Les spectateurs n'ont, par exemple, pas apprécié les épisodes dans lesquels Chandler s'inquiétait d'être perçu comme gay et plaisantait au sujet de son père homosexuel qui participait à un show de transgenres.
En outre, les spectateurs n'ont pas goûté les plaisanteries sur «la Monika grosse». Ils n'ont également pas aimé qu'il y avait un relativement petit nombre de protagonistes noirs. En plein scandale lié au harcèlement sexuel dans le show-business, ils ont même remarqué qu'on aurait renvoyé Rachel pour harcèlement sexuel parce qu'elle avait embauché un assistant non qualifié pour la seule raison qu'il lui plaisait.
I was a uni student in the 90s so looked forward to rewatching Friends on Netflix over New Year. But I agree — the ‘fat Monica’ and ‘gay Chandler’ ‘jokes’ feel very out of place now. And was Joey *always* that bit creepy? Disappointing.
— Christine Carr (@ChristineCarr) 4 janvier 2018
«Je revisite Friends sur Netflix et mince! Je n'avais jamais réalisé à quel point agaçant et homophobe était Ross! Même si j'avoue que j'aimais toujours Carol et Susan.»
Outre les millenials, la série culte a été également redécouverte par ses premiers spectateurs, encore récemment fans, qui ont avoué ne plus comprendre l'humour qui les faisait rire dans les années 1990 et au début des années 2000:
«Je faisais mes études dans les années 1990, c'est pour ça que j'ai eu envie de revisiter Friends lors des jours fériés de fin d'année. Mais je suis d'accord que les plaisanteries sur «la grosse Monika» et «le gay Chandler» sont déplacées aujourd'hui. Est-ce que Joey a toujours été aussi effrayant? Une déception», a écrit un utilisateur de Twitter qui publie sous le pseudonyme de @Skaikracha.