Fermé au public depuis novembre dernier, le Ritz-Carlton, grand hôtel de la capitale saoudienne où ont été détenues des personnalités du royaume accusées de corruption, devrait rouvrir ses portes en février, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
The luxurious Ritz-Carlton where Saudi Arabia's richest and most powerful elites were held prisoner will reopen as a hotel next month https://t.co/uT0kZMwoas #finance pic.twitter.com/TAqwDsHzN2
— Finance News (@financeprnews) 15 января 2018 г.
Une source ayant requis l'anonymat a indiqué lundi à l'AFP que «des préparations étaient en cours pour une ouverture en février», mais elle n'a pas fourni d'autres précisions.
Sur son site internet, le palace affiche par ailleurs des chambres disponibles à partir du 14 février.
Ritz Carlton, a luxury Saudi prison, takes Feb. 14 bookings https://t.co/Mv14GLMhbY pic.twitter.com/6RGbGvy7jT
— Boston Herald (@bostonherald) 15 января 2018 г.
Plus de 200 princes, ministres, ex-ministres et hommes d'affaires avaient été placés en détention, notamment dans cet hôtel, dans le cadre d'une vaste purge anticorruption lancée le 4 novembre par le prince héritier Mohammed ben Salmane.
“Dünyanın en lüks hapishanesi" yeniden otel oluyor: Suudi Arabistan’da prenslerin tutulduğu “dünyanın en lüks hapishanesi” olarak adlandırılan Riyad’daki Ritz-Carlton Hotel, yeniden rezervasyon kabul etmeye başlıyor. https://t.co/XK02AHib5S pic.twitter.com/qszWgwt30a
— KONYA AKTÜEL (@aktuelkonya) 15 января 2018 г.
Certaines personnalités ont été relâchées à la suite d'arrangements financiers supervisés par le procureur général d'Arabie saoudite.
D'autres sont encore retenues, dont le prince milliardaire Al-Walid ben Talal, qui détient 95% de la Kingdom Holding Co, une société ayant des intérêts notamment dans les géants américains Citigroup et Apple.
The Ritz-Carlton in Riyadh, a holding place of royals and ministers detained in a sweeping Saudi corruption probe, will re-open for business in February, sources at the hotel tell @AFPhttps://t.co/hZVMF23fFv pic.twitter.com/mC2Tbd91Mk
— Dmitry Zaks (@dmitryzaksAFP) 15 января 2018 г.
Début novembre, le Comité suprême anticorruption d'Arabie saoudite, dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, avait ordonné l'arrestation de dizaines de personnalités influentes, dont des membres de la famille royale, d'anciens ministres, des militaires et des chefs d'entreprise. Selon le journal The National, le procureur général a déclaré qu'il estimait qu'au moins 100 milliards de dollars avaient disparu dans divers détournements au cours des dernières décennies.