«Au cours de ces 40 dernières années [depuis la révolution de 1979, ndlr] nos ennemis ont attaqué la révolution islamique. La révolution a éradiqué politiquement l'ennemi de l'Iran. Une fois de plus, la nation dit aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à ceux qui cherchent à renverser la République islamique d'Iran de l'étranger: vous avez échoué et vous échouerez aussi à l'avenir», indique l'agence Fars citant ses propos.
Selon lui, l'analyse des évènements montre qu'il est nécessaire de séparer les demandes sincères et légitimes du peuple des mouvements protestataires qui se transforment en émeutes.
Il a également souligné que des dégâts infligés à l'Iran par les autorités américaines ces derniers jours ne seraient pas laissés sans réponse.
Les manifestations ont commencé le 28 décembre dans plusieurs villes iraniennes, dont certaines ont dégénéré et fait des victimes, y compris parmi les représentants des forces de l'ordre.
Le 3 janvier, le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique Mohammad Ali Jafari a déclaré que les troubles dans le pays s'étaient soldés par un échec pour les manifestants.
Commentant la situation, le Président iranien Hassan Rohani a assuré que manifester était un droit constitutionnel du peuple, mais a mis en garde contre les violences. Il a en outre indiqué que les manifestations étaient aussi bien fomentées de l'extérieur que motivées par des problèmes internes.