«Le Nord et le Sud ne doivent pas être ligotés par les événements du passé. Il est indispensable d'améliorer les relations bilatérales et de faire une percée en matière de réunification», a annoncé le leader nord-coréen, cité par l'agence centrale de presse nord-coréenne.
En outre, la Corée du Sud et la Corée du Nord ne devraient pas selon lui s'adresser à de tiers États afin de régler la crise actuelle, la question constituant une affaire intérieure de la nation coréenne.
Séoul et Pyongyang se sont mis d'accord vendredi pour tenir des discussions, les premières depuis décembre 2015, mardi à Panmunjom, le village frontalier où fut signé le cessez-le-feu de la guerre de Corée (1950-53).
Le ministre sud-coréen de l'Unification, Cho Myung-Gyon, devrait présider la délégation qui comprendra notamment un vice-ministre chargé des Sports.
Washington et Séoul ont également convenu de reporter après les jeux Olympiques leurs manoeuvres militaires annuelles qui suscitent à chaque fois des crispations dans la péninsule.
Les deux Corées sont toujours techniquement en état de guerre depuis 1953, la fin de la guerre dans la péninsule n'ayant été marquée que par un armistice et non par un traité de paix. Ces quelque soixante années de tension ont été émaillées de nombreux incidents et affrontements.
Le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté fin décembre un nouveau train de sanctions à l'encontre de Pyongyang par un vote unanime sur une résolution américaine, en interdisant la livraison de près de 75% des produits raffinés pétroliers à la Corée du Nord et en ordonnant le rapatriement de tous les ressortissants nord-coréens travaillant à l'étranger d'ici la fin de 2019.