Pour arriver à ce constat, les chercheurs donnaient aux souris de l'alcool éthylique dilué pour observer par la suite l'influence des aldéhydes sur leurs gènes.
Ainsi, au cours de l'expérience, les spécialistes ont déterminé que l'alcool endommage l'ADN dans les cellules souches du sang et modifie irréversiblement leur structure. Ces changements, quant à eux, augmentent les risques du développement de sept types de cancer, dont le cancer du sein ou colorectal.
«Il est important de se rappeler que même si les systèmes responsables du retraitement de l'alcool et de la réparation de l'ADN fonctionnent correctement, ils ne sont pas parfaits ce qui fait que la consommation de l'alcool peut provoquer le cancer», explique Ketan Patel, l'un des auteurs de la recherche.
«Cette expérience montre les dégâts causés par la consommation de l'alcool sur nos cellules ce qui entraine des conséquences bien plus graves que la gueule de bois», relate à son tour l'experte de l'organisation caritative, Linda Bauld, citée par le portail MedicalXpress.