Pyongyang et Séoul discutent grâce à «la ligne rouge» rétablie

© REUTERS / KCNANorth Korean leader Kim Jong Un
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Les représentants de la Corée du Nord et du Sud se sont entretenus à travers la ligne téléphonique d'urgence à Panmunjom, village frontalier, situé dans la zone démilitarisée en Corée du Nord. Il s’agit ainsi d’un premier entretien téléphonique depuis la restauration de la «ligne rouge» ce mercredi.

Le premier entretien avec le téléphone d'urgence reliant la Corée du Nord à la Corée du Sud a eu lieu ce mercredi, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap se référant au représentant du ministère sud-coréen de l'Unification.

«La conversation sur la ligne de communication intercoréenne à Panmunjom a eu lieu», selon la source.

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Kim Jong-un ordonne le rétablissement du «téléphone rouge» avec Séoul
L'appel venant de la Corée du Nord a été fixé à 15h30, heure locale, soit à 7h30, heure de Paris.

Les détails de cette conversation n'ont pas encore été communiqués. Les deux parties se sont assurées que la ligne de communication et le fax fonctionnent correctement.

Le «téléphone rouge», coupé depuis 2013 à l'initiative de Pyongyang, a été à nouveau branché à partir de 07h30 (heure de Paris) mercredi afin de discuter des modalités d'un dialogue intercoréen, selon un haut responsable nord-coréen à la radio d'État.

La Corée du Sud a proposé mardi de tenir des discussions de haut niveau avec Pyongyang, le 9 janvier afin d'améliorer les relations intercoréennes, a annoncé le ministre sud-coréen de l'Unification Cho Myoung-gyon lors d'une conférence de presse.

L'intention de Séoul a été provoquée par la récente déclaration du numéro un nord-coréen Kim Jong-un qui a donné le premier signe d'une possible participation aux jeux Olympiques d'hiver en Corée du Sud, en dépit des tensions suscitées par ses ambitions nucléaires.

Cette amorce de réchauffement intercoréen a été accueillie avec scepticisme par les États-Unis. Le Président Donald Trump a à son tour menacé Pyongyang mardi en disant avoir un bouton nucléaire «plus gros et plus puissant» que celui de Kim Jong-un.

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