Le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un a donné lundi le premier signe de possible participation, le mois prochain aux jeux Olympiques d'hiver en Corée du Sud, en dépit des tensions suscitées par ses ambitions nucléaires.
«Nous sommes disposés à prendre les mesures nécessaires, y compris à envoyer notre délégation à Pyeongchang», a-t-il poursuivi. «A cette fin, les autorités du Nord et du Sud pourraient se retrouver dans un avenir proche».
Une annonce bienvenue pour Lee Hee-Beom, président du Comité organisateur (Pocog). «Nous saluons activement la suggestion du Nord d'être prêt à entamer des pourparlers pour participer aux jeux», a-t-il souligné.
«Nous préparons les JO dans l'idée que le Nord y prendra finalement part», a-t-il poursuivi, ajoutant que tous les athlètes, y compris les Nord-Coréens, se sentiraient chez eux à Pyeongchang.
Les autorités concernées des deux Corées doivent prendre langue, a poursuivi M. Lee. Le gouvernement de Séoul n'a pas réagi dans l'immédiat.
Séoul, tout comme les organisateurs espèrent que le Nord participera à ce qu'ils présentent comme les «Olympiades de la paix».
Les principaux événements de la compétition se tiendront à tout juste 80 kilomètres de la zone frontalière qui sépare les deux Corées. Les tensions ont atteint des sommets ces derniers mois à cause de la multiplication des tirs de missiles et des essais nucléaires nord-coréens.
Les JO, a poursuivi le numéro un nord-coréen, seront «une bonne occasion de témoigner de la grâce du peuple coréen envers le monde. L'année 2018 sera une année significative pour le Nord comme pour le Sud, le Nord célébrant le 70e anniversaire de sa naissance et le Sud accueillant les jeux Olympiques d'hiver».