«Il y a une option militaire aux États-Unis. Ce n’est pas un document, mais tout le monde a plusieurs fois entendu des officiels américains dire qu’il existait une option militaire qui n’était pas prioritaire […]. Il est clair que la réalisation d’un plan militaire ne réglera pas les questions de la péninsule de Corée, mais provoquera une grande catastrophe militaire sans précédent», a indiqué M.Bourmistrov.
Le diplomate a rappelé que l’Asie du Nord-Est est surtout la péninsule coréenne était «la région la plus militarisée du monde» qu’il a, par ailleurs, qualifiée de «poudrière».
«Cela pourrait provoquer un conflit militaire important qui a potentiellement une composante nucléaire», a-t-il ajouté.
«Une suite d’incidents fortuits peut déclencher une réaction en chaîne des conflits militaires», d’après lui.
Le diplomate a déclaré que la feuille de route russo-chinoise sur la Corée du Nord, qui a été proposée aux membres des pourparlers à six, était le seul plan de règlement de la situation dans la région.
«Il n’existe pas d’autres solutions – ni réalistes, ni optimales», a-t-il noté.
Ces dernières années, la Corée du Nord développe des missiles balistiques intercontinentaux et des ogives nucléaires, expliquant ses activités par une menace émanant des États-Unis. Le plus récent tir d’essai du missile nord-coréen Hwasong-15, qui aurait une portée de 13.000 kilomètres, s’est déroulé le 29 novembre dernier. Pyongyang a annoncé qu’il était désormais capable de porter des frappes nucléaires sur l’ensemble du territoire des États-Unis.